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LES MOTS POUR LE DIRE...
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8 décembre 2006

Fin

 Ils étaient tous là : Vincent fragile comme un Saxe dont la fêlure s’étendait, Madie et sa balançoire stoppée en plein vol, Zora qu’aucun lien n’aurait pu entraver et Max sanglé dans ses certitudes et ses regrets.

 Je les observais comme des insectes dans une bulle, en attente de la faille où ils pourraient s’engouffrer, mais ils n’étaient prisonniers que d’eux-mêmes !

 Un homme en blanc les guidait. Ils marchaient tous à petits pas, craignant l’obstacle. Madie ne jouait plus : elle était aveuglée par sa peur de vivre et se bouchait les oreilles pour se libérer des hurlements du loup rouge. Ses petits oiseaux avaient définitivement cessé de chanter !

 Zora avait basculé de l’autre côté d’un de ces miroirs qu’elle fuyait comme l’enfer. Son reflet l’avait happée, emportée au-delà des pensées et des songes.

 Vincent avait, pour sa part, enterré la beauté et l’émerveillement permanent qu’elle avait toujours déclenché en lui. Désormais toute chose avait, à ses yeux, l’uniformité du néant.

 Max traînait son corps d’athlète déchu comme un fardeau pesant. Le doute s’était infiltré en son âme et il était comme un vaisseau échoué.

 Et moi, moi qui les avait fait vivre, je mourais avec eux ! C’est ce que j’essayais en vain d’expliquer à l’homme blanc qui me guidait vers …une poupée géante dans laquelle je m’….engouffrais !

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