La Girouette
Cesse donc de tempêter, les bras ainsi écartelés, tu as tout de l’éolienne livrée au vent et à ses spasmes.
Je te préfère petit oiseau, chuchotant comme un ruisseau, te fondant à la nature, boudant le monde et sa sauvagerie.
Je te veux au jardin, récoltant le bonheur comme un butin trop rare. Naturiste tu te baignes aux cascades des délectations mais, mon paradis saigne lorsque le vide le remplit d’un trop plein de non dits.
Ne me joue pas un tour pendable en te cachant au fond du bois, mon serpent à sonnettes à moi, je le lâche sur l’absence que j’emmure de silence.
Viens papillonner sur mes berges, je te bercerai de comptines.
La plénitude et la quiétude auront raison de l’habitude et le prince en mon palais aura chaise d’or, oreiller de diamant, miroir brillant de chocolat, fontaine de yaourts et il m’aura moi !
Les mots imposés sont soulignés....
Any