20 avril 2007
Philomène...
Ce fut une chance
D’avoir des cousins
Pour serrer fort notre main
Quand trop de chagrin
Nous faisait le coeur lourd.
Ce fut une chance
D’avoir des cousins
Dans l'hiver soudain
Et l'été trop court.
Ils partent, discrets,
Aux nuages blancs,
Ceux qui nous ont faits
Et l'on fait semblant
De croire au bonheur,
Aux fées et aux fleurs.
Les enfants de Philo
Ne sont plus qu'un sourire
Sur un petit qui joue.
Les enfants de Philo
Ne sont plus qu'un soupir
Que l'on étouffe en nous...
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