15 mai 2009
Le rire
Aujourd’hui, j’ai cent ans
Mes pas se font pesants
Et je m’en vais sentant
Que mon rire fout le camp
Il a déménagé.
Je l’ai beaucoup cherché :
Dans les yeux des bébés,
Dans l’alcool, les soirées,
Au cœur de l’habitude,
Au confort des quiétudes.
J’ai voulu retrouver
Le rire évaporé.
Celui rebondissant
Aux murs de mon quartier
Et qui allait glaner
Les éclats rugissants.
Pour rien,
Pour un son cristallin
Pour briser le silence
Comme on chante, comme on danse.
Parfois, je crois qu’il repasse...
Alors, je prépare mon corps
Au plaisant soubresaut.
Mais, il est si fugace,
Vient à peine d’éclore,
Qu’il s'étouffe aussitôt !
any
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