venin

Dédicace à qui se reconnaîtra…

Pour quelques dollars…

Je vais moissonner les vergers d’Eden, trop envergés et rendre à Eve ce qui est à Eve. J’ignorerai donc les pommes et le poison des sensations oubliées de mes vertes années pour me livrer avec délectation aux « raisins de la colère » face à ce Taenia fait homme qui déverse ses torrents de boue nauséabonde sur les blondes : « madones de vitraux », descendues de leurs piedestals bibliques, par la volonté haineuse de ceux qu’elles ont eu le tort d’ignorer !

Ebloui sous la lampe torturante, anéanti par le sérum de vérité, je lui ferai cracher son venin à ce pourfendeur de clichés, ce blond blanchi à la craie du temps et qui s’acharne obstinément.

Si prêt du but, je ne vais pas flancher et je golferai moi avec les balles de ces machos de pacotille qui nous font regretter de ne plus être au temps des amazones pour enterrer la loi des males sous des torrents d’ovules fécondées artificiellement. Foi de femelle, craché juré « honni soit qui mâle y mente »