Bande de déconneurs!
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Coucou, nous voilà, les dix doigts de la main, les dix écrivant de longs écrits
vains !
Nous
errons dans la phrase, noircissant la page à grands coups de mots, de rires et
de rage. Pieds Nickelés de l’écriture, pratiquants d’une religion sans dieu ni
dictionnaire, sans tabous ni esthètes !
Un
peu de champagne, un zeste d’amitié et nos muses s’envolent, s’amusent et
batifolent.
MICHELE
(pseudo Cora)…se découvre doucement, levant voile après voile comme une danseuse
orientale, stripteaseuse de l’âme, livrant ses pensées à des voyeurs planqués
derrière la marge.
ALAIN
(pseudo tu verras, tu verras…) plus chantre qu’écrivain, sa poésie à lui c’est
de la truculence, un verre qui se lève et…quelques pas de danse.
NICOLE
(la lionne rouge) a le talent caché derrière un cœur blessé, mais les mots sont
là au bord de sa plume et sa plume est au bord de l’encrier.
JPP
(dit Harley)…écrit comme il peint, à petites touches, à petites phrases.
Couleurs tendres après rouge intense et parfois, de son crayon, jaillit
l’eau de la Rance flânant vers Saint-Malo.
SYLVIE
(pseudo Maman), goûte à l’écriture comme on déguste confiture, à petites
cuillerées : c’est une flâneuse, glanant les mots doucement, comme se promenant.
DANIEL
(pseudo Doudou) est au départ, parfois à l’arrivée, mais encore et toujours la
course….il a zappée !
HERVE
(pseudo Tractopelle) est passionné, il affole la page, passant du rire à
l’émotion, il aiguise l’image, textes incisifs pointés vers ses coauteurs, têtes
de turc préférées de ce grand déconneur. Il prend plaisir dans la caricature,
accentuant le trait pour l’offrir en pâture !
BALOU
(dit Balou)…épice le plat, y ajoutant parfois une pincée d’audace et un voile
de fantasmes. Nous digérons le tout car Balou est un cas et, nous choquer, il
ose : toujours dans sa prose un chat sera un chat !
Sur
le berceau de GERARD (pseudo Barbie), les fées n’ont pas été avares : il a le
talent du talent, bouquets de fleurs, bouquets de mots, le goût de tout,
le goût du beau !
De
moi (pseudo La Baronne), je ne dirai rien, le « doute » est l’ennemi du bien et
c’est le mot qui me convient.